Refonte de la RTNC

Statut du projetStatut du projet
En cours de réalisation
Date de débutDate de début
6 mai 2020
Secteur d'activitéSecteur d'activité
Médias et Télécommunications
Objectif du projetObjectif du projet
Le public d'aujourd'hui ayant beaucoup évolué et la concurrence aidant, la chaine nationale avait besoin de faire peau neuve et de s'adapter. Une réforme que le Ministre de l'information et de la Communication, Patrick Muyaya, initiera dès sa prise de fonction. La refonte de la charte graphique de la chaine et de nouveaux programmes auront été les premiers aspects de ce renouveau. Bénéficiant d'un habillage rajeuni et de programmes neufs en phase avec les priorités de développement du pays, la RTNC renait de ses cendres.
Description du projetDescription du projet

Organisme public de radiodiffusion et de télévision, la Radio Télévision nationale congolaise (RTNC) est née des cendres de la Radio Congo-Belge créée en 1936 et relayait des émissions produites à Bruxelles à destination de la Colonie. Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, le secteur médiatique joue un rôle central dans la mobilisation et la diffusion de l’information stratégique. Ce qui pousse les autorités coloniales à annexer Radio Léo, la station privée détenue par des missionnaires à la Radio Congo-Belge pour en accroître la portée. Jusque-là chasse gardée des européens, la Radio accueille par ce biais du personnel congolais dans ses rangs. Parmi eux, Augustin Lutula qui deviendra le premier secrétaire général à l’information et aux affaires culturelles après l’indépendance. Maurice Kasongo deviendra le premier speaker congolais. D’autres Congolais firent partie de cette première épopée qui marqua les grands débuts de la Radio comme Albert Mongita, Pascal Maduku (rédacteur et speaker pour le lingala), Albert Kongo, discothécaire et speaker en kintandu, Gaston Midu pour le kikongo, Alphonse Nkongolo pour le tshiluba ou encore Franklin Kayembe pour le swahili.

D’autres personnalités singulières comme Mayani Céline à Stanleyville (Kisangani) et Pauline Lisanga à Léopoldville (Kinshasa) marqueront les esprits comme speakerines. 

Après la guerre, une nouvelle grille de programmes est élaborée et vise un public spécifiquement local (africain). Dès le début de l’année 1949 ; la Radio Congo-Belge des bulletins d’informations et des émissions consacrées au savoir — vivre. Ces émissions étaient diffusées sur des hauts parleurs placés dans les rues, dans les quatre langues pour les masses et en français pour les évolués. La Radio était scindée en deux services distincts générant du contenu spécifique aux blancs (Radio Congo Belge) et un autre pour les noirs (Radio Congo Belge pour Africains). Les deux radios fusionneront à l’indépendance pour donner naissance à la Radio nationale Congolaise (RNC). 

La deuxième moitié des années 60 marque un tournant dans la croissance de la RNC grâce à l’installation d’émetteurs qui en augmenteront la durée de diffusion, lui permettant ainsi une couverture 24 heures sur 24. C’est également l’entrée en scène de la télévision dès le 23 novembre 1967.